A
«Je me suis battu contre la domination des
blancs et je me suis battu contre la domination des
noirs. J'ai chéri l'idéal d'une société
libre et démocratique, dans laquelle chacun
vit en harmonie et jouit des mêmes chances.
C'est un idéal de vie, mais c'est un idéal
pour lequel je serais prêt à mourir,
le cas échéant.»
Nelson Mandela |
A
«Au prix de rencontres pénibles mais
en même temps réconfortantes, j'ai appris
comment, des profondeurs de la sauvagerie morale,
surgit soudain le cri "c'est ma faute" et
comment, avec ce cri, le patient retrouve le droit
de dire qu'il est un être humain.»
Evgenia Ginzberg |
B
Né/e dans un village proche de Umtata, élu/e
président/e, à l'âge de 76 ans,
de la République d'Afrique du Sud à
l'occasion des premières élections démocratiques
organisées dans ce pays. Jusqu'à cette
élection et depuis lors, il/elle a consacré
sa vie à |
B
Né/e en Russie en 1906, décédé/e
à Moscou en 1977. Il/Elle a travaillé
paisiblement comme enseignant/e et journaliste jusqu'à
ce qu'il/elle soit accusé/e de terrorisme par
le régime stalinien, lors d'un procès
monté de toute pièce. Il/elle a connu
les camps de Sibérie pendant 18 années
et |
C
la lutte contre l'apartheid, le système raciste
mis en place par le gouvernement blanc pour réprimer
la population à majorité noire. Il/elle
a souffert de différentes formes de répression:
interdit/e de réunion, obligé/e de se
cacher et finalement |
C
a vécu dans des conditions horribles pour
avoir refusé d'accuser injustement d'autres
personnes. Il/elle a passé sa première
année d'incarcération en isolement,
dans une cellule humide, avec interdiction de parler,
de chanter, de se coucher pendant la journée
ou de faire de l'exercice. Plus tard il/elle fut |
D
arrêté/e et condamné/e à
la prison à vie à l'âge de 44
ans. Il/elle a passé 28 ans derrière
les barreaux, séparé/e de sa famille
et de ses enfants. |
D
envoyé/e d'un camp de travail à l'autre
en Sibérie. Pour avoir aidé un codétenu,
il/elle séjourna dans le pire de ces camps,
dont peu de personnes sont sorties vivantes. |
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A
«Je rêve que, un jour, notre pays se
lèvera et vivra pleinement la véritable
réalité de son credo: "Nous tenons
ces vérités pour évidentes par
elles-mêmes que tous les hommes sont créés
égaux." Je rêve que mes quatre
petits enfants vivront un jour dans un pays où
on ne les jugera pas à la couleur de leur peau
mais à la nature de leur caractère.»
Martin Luther King |
A
"La non-violence est la plus grande force dont
dispose l'humanité. Elle est plus puissante
que la plus puissante des armes de destruction conçue
par l'ingéniosité de l'homme."
Mahatma Gandhi |
B
Né/e à Atlanta, en Géorgie,
en 1929, à l'époque où la loi
interdisait aux noirs d'occuper certaines places dans
les bus ou les salles de spectacle, et de boire aux
mêmes fontaines que les blancs. Fondateur/trice,
à l'âge de 28 ans, |
B
Né/e à Gujarat, en 1869, de parents
hindous, alors que l'Inde était toujours sous
le joug de l'empire britannique. Il/elle dirigea la
lutte pour l'indépendance, sans jamais renoncer
à |
C
d'une organisation d'églises noires encourageant
les marches, les manifestations et les boycotts non-violents
contre la ségrégation raciale. Son organisation
a participé à une manifestation à
Birmingham, en Alabama, au cours de laquelle des centaines
d'écoliers ont défilé en chantant
dans les rues. |
C
la protestation non-violente et à la tolérance
religieuse malgré ses nombreuses arrestations
et incarcérations. Lorsque les Indiens usaient
de violence les uns contre les autres ou contre l'empire
britannique des Indes, il/elle jeûnait jusqu'à
ce que la violence cesse. Il/elle a pris la tête
d'une marche de 390 kilomètres à travers
l'Inde et |
D
Les policiers reçurent l'ordre de lâcher
leurs chiens et les pompiers d'actionner leurs lances
d'incendie. Il/elle fut arrêté/e et emprisonné/e.
|
D
persuadé ses partisans d'endurer les brutalités
de la police et de l'armée sans représailles.
Il/elle a passé 2.338 jours en prison au cours
de sa vie entièrement consacrée à
la paix. |
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A
«Nous n'essayons pas de détruire ou
d'annihiler le régime militaire. Ils menacent
toujours de nous annihiler, mais [
] notre mouvement
a pour but de créer une société
qui assure la sécurité de toute la population,
y compris des militaires.»
Daw Aung San Suu Kyi |
A
«Hélas, j'adresse cette triste chanson
qui résonne dans ma tête à ceux
qui aident les prisonniers. Elle exprime des sentiments
obscurs - je n'oublierai jamais les tortures horribles.
Puisse cette misère en prison ne jamais être
infligée à un être doué
de sensations.»
Ngawang Sangdrol |
B
Né/e en Birmanie, en 1945, il/elle est le
fils/la fille du héros national de la lutte
pour l'indépendance qui a été
assassiné. Il/elle est la figure populaire
de la lutte pour la démocratie et contre |
B
Religieux/se bouddhiste, il/elle prône l'indépendance
du Tibet et a été arrêté/e
pour la première fois à l'âge
de 10 ans par les autorités chinoises. Son
seul crime a été de participer à
|
C
un cruel régime militaire. Il/elle a failli
se faire assassiner par une unité de l'armée
qui avait reçu l'ordre de pointer les armes
contre lui/elle. Il/elle a été placé/e
en résidence surveillée pendant 6 ans
sans être accusé/e d'aucun délit.
Il/elle a été véritablement coupé/e
du monde extérieur. Même après
sa libération, le gouvernement |
C
une manifestation pacifique pour l'indépendance
du Tibet. Il/elle a été arrêté/e
une nouvelle fois à l'âge de 15 ans et
condamné/e à 3 ans d'emprisonnement.
La sentence a été prorogée une
première fois parce qu'il/elle avait chanté
une chanson en faveur de l'indépendance alors
qu'il/elle était en prison et une nouvelle
fois, de 8 ans, parce qu'il/elle |
D
l'a empêché/e de revoir son époux/épouse
mourant/e. En 2001, il/elle est toujours assigné/e
à résidence, l'accès à
sa résidence est étroitement contrôlé
et son téléphone a été
coupé. |
D
a crié «Libérez le Tibet»,
alors qu'il/elle se tenait sous la pluie dans la cour
de la prison. Aujourd'hui, il/elle souffre de problèmes
rénaux à cause des tortures qu'il/elle
a subies. |
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